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Le groupe, porté par d'excellents résultats, exige pourtant toujours plus de SES. Malgré une politique salariale fixée à 4,5 % en 2024, SES a su dégager un résultat positif, et ce, grâce à l'engagement de tous.
SES, une société différente ? Certainement. Moins rentable financièrement ? Sans doute. Mais ses atouts résident ailleurs et méritent, à eux seuls, une véritable reconnaissance.
Plus de 300 ingénieurs et techniciens formés pour le groupe
En cinq ans, SES a formé plus de 300 ingénieurs et techniciens, aujourd’hui présents dans d’autres sociétés du groupe. Un effort conséquent, représentant un tiers des effectifs annuels, avec un coût non négligeable :
Recruter coûte cher
Former coûte cher
Transférer des salariés coûte cher (surtout quand le retour sur investissement n’a pas eu lieu)
Et à effectif constant, il faut les remplacer !
Plus de 44 M€ payés en charges pour le groupe,
En cinq ans, SES a versé plus de 44 M€ en charges (IT, services centraux…), contribuant ainsi largement à l’amortissement des frais fixes du groupe. Sans oublier la participation aux loyers de sites Safran comme Saclay ou Toulouse.
SES n’a aucun traitement de faveur au sein du groupe et doit sans cesse prouver qu’elle est au niveau de ses concurrents. Cela peux être une source d'innovation pour rester dans la course mais ces efforts ne doivent pas rester vain.
Combien de fois avons-nous dû nous adapter, en quelques jours ou semaines, aux baisses brutales de charge venant de nos confrères du groupe ? Nous sommes une variable d’ajustement et devons sans cesse faire les équilibriste pour nous formé à d'autres sujets afin de trouver d'autres activités. Cette capacité est une force et là aussi elle doit être valorisée.
SES est aussi innovante : nos collègues en R&D déploient des solutions qui sont (ou seront) des sources de productivité pour les autres sociétés du groupe.
Pourquoi SES n’est-elle pas alignée sur la politique salariale du groupe ?
L’an dernier, avec une politique bien plus favorable (4,5 %), SES a su dégagé une marge. Les autres sociétés investissent dans leurs outils de production. Chez SES, l’investissement, c’est son personnel.
Or, non seulement nous subissons un faible niveau d’intéressement (loin des standards du groupe), mais faut-il en plus payer cette performance économique avec une politique salariale au rabais ? Apparemment, oui.
Mise au niveau des SMH : grille gelée après une négociation nationale infructueuse → aucun impact
Talons : des efforts pour un gain dérisoire
CESU étendu aux aidants : une bonne idée, mais qui doit être négociée dans l’accord QVT, pas en NAO
+0,1 % de budget pour les œuvres sociales : 4 € par mois par salarié, pas de quoi changer grand-chose
Politique voyage : la CFE-CGC demandait l’application de celle de SEP, pas un copier-coller. Pourquoi cette politique à deux vitesses ? De toute façon, les prix ayant évolué plus vite que la grille, la plupart des notes de frais sont déjà validées en dépassement.
Ne pas signer cet accord est une décision difficile. Mais face à des mesures complémentaires quasi inexistantes, et après consultation de nos adhérents, nous avons estimé nécessaire d’envoyer, à notre tour, un message clair.
Il est d’ailleurs regrettable que toutes les organisations n’aient pas pris cette même décision au risque d'affaiblir le message : "Nous valons plus que notre résultat financier".